Bilan de l’année 2022
Le début d’un nouveau voyage
News Service revoit 2022, une année unique dans les efforts de la communauté bahá’íe mondiale pour contribuer à l’amélioration sociale au cours de la prochaine décennie.
News Service revoit 2022, une année unique dans les efforts de la communauté bahá’íe mondiale pour contribuer à l’amélioration sociale au cours de la prochaine décennie.
CENTRE MONDIAL BAHÁ’Í — Le Bahá’í World News Service revient sur les nouvelles qu’il a couvertes au cours de l’année écoulée, donnant un bref aperçu des efforts déployés par la communauté mondiale bahá’íe pour contribuer aux efforts de l’humanité pour progresser vers un monde meilleur.
Tout au début de 2022, la communauté bahá’íe mondiale attendait avec impatience une série de conférences dans le monde entier qui la lanceraient dans une nouvelle phase de son voyage. Ces rassemblements monumentaux offriraient aux individus, aux communautés et aux institutions l’occasion de se concerter sur la manière dont les efforts bahá’ís pour favoriser la transformation sociale pouvaient encore s’intensifier au cours de la prochaine décennie.
La nécessité pressante de ces conférences a été renforcée par la Maison universelle de justice dans les premiers jours de l’année, dans un message soulignant le principe d’unité, qui indique notamment : « Les défis mondiaux auxquels l’humanité est actuellement confrontée constituent un test sévère de sa volonté de mettre de côté ses intérêts personnels à court terme et d’accepter cette évidente réalité spirituelle et morale : il n’y a qu’une seule famille humaine interconnectée et elle partage une précieuse patrie.
Dans un contexte de stress et de conflits sociétaux persistants, les conférences ont déferlé sur le monde au cours des mois suivants, permettant à d’innombrables personnes de transformer leur sentiment d’urgence croissant face aux défis mondiaux en efforts pour le progrès de leurs sociétés.
Les conférences aux niveaux local, national et international ont permis aux bahá’ís et à un très grand nombre de leurs amis et voisins, qui souhaitent contribuer à ce processus, d’avoir un aperçu de l’expérience acquise dans le cadre des activités bahá’íes de construction de communautés, des initiatives entreprises pour l’action sociale et des efforts déployés pour contribuer aux discours dominants. Dans de nombreux endroits, les conférences ont stimulé la discussion sur un thème général, comme le rôle des femmes dans le progrès social et la promotion de sociétés pacifiques. À travers ces discussions, les participants ont retrouvé un regain d’espoir dans la capacité de l’humanité à l’altruisme, se sentant liés par des liens d’amour et de fraternité avec les autres dans un effort mondial visant à l’amélioration sociale.
Une vague de conférences a déferlé sur l’Afrique, rassemblant des milliers de personnes de tous horizons pour se concerter sur la manière dont elles peuvent contribuer au progrès matériel et spirituel de leurs communautés. Dans certains endroits, les rassemblements se sont concentrés sur des thèmes spécifiques. Par exemple, en République centrafricaine, quelque 500 femmes ont participé à une discussion à Bangui pour explorer le rôle des femmes dans la contribution au progrès social. Une conférence au Tchad a réuni des chefs et des leaders religieux pour discuter de la manière dont chacun peut contribuer à la réalisation de la paix collective.
Comme dans le reste du monde, les jeunes ont figuré en bonne place dans les conférences à travers les Amériques. Leurs discussions et leurs activités artistiques étaient axées sur la construction de communautés dynamiques dédiées à la promotion de la paix.
Les participants aux conférences organisées dans toute l’Asie ont discuté des caractéristiques des relations entre les individus, les communautés et les institutions qui sont essentielles au progrès matériel et spirituel. L’ambiance inspirante de ces rassemblements a donné lieu à de nombreuses activités immédiatement après les conférences. Par exemple, un rassemblement en Inde a inspiré une campagne de promotion de la santé visant à lutter contre les effets nocifs de la consommation d’alcool sur les familles.
Dans toute l’Australasie, les conférences ont été enrichies d’éléments culturels, tels que des contes, des prestations musicales et de la danse traditionnelle, qui ont mis en évidence les principes spirituels nécessaires à la promotion de sociétés harmonieuses.
En Europe, des personnes de tous horizons ont constaté que les consultations menées lors de ces rassemblements dynamiques permettaient d’harmoniser différents points de vue dans la poursuite de plans appliquant des principes spirituels aux problèmes et aux défis auxquels leurs sociétés sont confrontées.
À Bucarest, en Roumanie, une conférence a réservé une rue de la ville pour un festival communautaire qui a accueilli des responsables locaux. Dans son allocution lors du rassemblement, la maire Clotilde Armand a déclaré : « Pour une maire, ce que vous faites ici, c’est comme du pain bénit. Je suis heureuse que vous profitiez de cet espace ouvert pour créer un évènement communautaire. »
L’année dernière, le News Service a publié de nombreux articles sur les initiatives bahá’íes de développement social et économique.
Après de graves inondations, les participants aux activités bahá’íes de développement des communautés ont immédiatement concentré leurs efforts sur les opérations de secours.
En Zambie, les consultations sur les programmes éducatifs bahá’ís ont mis en lumière la capacité croissante des villages de Katuyola à relever les défis complexes associés à l’éducation des jeunes.
Une initiative des bahá’ís d’Autriche a proposé des cours d’allemand aux familles nouvellement arrivées, permettant à diverses personnes de surmonter les préjugés.
Au Canada, des jeunes participant à des activités bahá’íes de développement des communautés ont exploré la façon dont la musique peut inspirer de grandes aspirations et des actions pour l’amélioration de la société.
Le News Service a également rendu compte des efforts de la communauté internationale bahá’íe et des communautés nationales bahá’íes du monde entier pour contribuer à l’avancement de la pensée sur de nombreuses préoccupations urgentes.
Le BIC a publié une déclaration explorant la façon dont le principe de l’unité de l’humanité pourrait offrir des perspectives pour des efforts visant à améliorer la sécurité alimentaire mondiale.
Le BIC a participé à un certain nombre de discussions sur le changement climatique et son impact disproportionné sur les femmes. Une déclaration du BIC a souligné le principe de l’égalité des femmes et des hommes comme étant essentiel aux processus de gouvernance visant à favoriser la résilience climatique.
Le Bureau de Genève du BIC a organisé une table ronde lors du sommet RightsCon, soulignant la nécessité d’une vision commune entre le secteur technologique, le gouvernement et les organisations de la société civile afin de lutter contre les discours de haine en ligne.
Le BIC a publié une déclaration à l’occasion de Stockholm+50, abordant les causes profondes de la dégradation de l’environnement et soulignant les principes et les propositions d’action.
Les Bureaux de Bruxelles et d’Addis-Abeba du BIC ont publié une déclaration commune à l’intention des dirigeants de l’UE, appelant à la reconnaissance du principe d’unité dans les partenariats Afrique-Union européenne.
Le BIC a organisé un forum de discussion qui a exploré certains principes pertinents pour repenser l’avenir du travail, tels que l’unité, la justice, la collaboration, l’altruisme et la consultation.
Au cours de la semaine de haut niveau de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies, les représentants du Bureau du BIC de New York ont souligné la nécessité d’une identité commune fondée sur le principe de l’unité de l’humanité.
Des chefs religieux du monde entier se sont réunis à l’occasion du 7e Congrès des chefs de religions mondiales et traditionnelles à Astana, au Kazakhstan, pour discuter du rôle de la religion dans la contribution au progrès social dans un monde postpandémique.
Le BIC a organisé une table ronde au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) afin d’examiner le rôle de l’éducation dans la résolution des défis auxquels sont confrontés les jeunes qui sont petits exploitants agricoles dans les zones rurales.
Le BIC a produit un court métrage sur un projet de restauration de récifs coralliens mené par des jeunes à Tanna, au Vanuatu. Le film de 13 minutes, intitulé « Tanna : une étude sur le leadership et l’action », a été projeté lors de la COP27.
Des délégations de plusieurs bureaux du BIC ont participé au sommet sur le climat COP27 en Égypte.
Le Bureau bahá’í des affaires publiques du Royaume-Uni a lancé une nouvelle série de podcasts intitulée « In Good Faith » (De bonne foi), qui explore la relation entre la religion et les médias.
Un court métrage produit par Elsaha, un service d’information en ligne basé en Égypte, a offert une perspective sur l’expérience de la communauté bahá’íe dans ce pays, depuis ses débuts au XIXe siècle jusqu’à nos jours.
La première conférence nationale sur la promotion de la coexistence en Azerbaïdjan a réuni des fonctionnaires, des représentants de diverses communautés religieuses, des dirigeants de la société civile, des universitaires et des journalistes pour discuter du principe de l’unité dans la diversité.
En Tunisie, un représentant du Bureau bahá’í des affaires extérieures a exploré le rôle de la religion dans la société dans une émission de télévision nationale. Cette année a également vu diverses communautés religieuses de ce pays signer un pacte, exprimant leur engagement en faveur d’une société plus pacifique.
Le Bureau bahá’í des affaires publiques de l’Inde a organisé plusieurs forums qui ont examiné l’application du principe de l’égalité des femmes et des hommes à différents discours sociétaux.
Les bahá’ís des Émirats arabes unis ont exploré les enseignements tirés de leurs expériences pour promouvoir un dialogue sur le rôle constructif de la religion dans la société contemporaine.
Le Bureau bahá’í néerlandais des affaires extérieures s’est appuyé sur les expériences des activités bahá’íes de développement de communautés dans le cadre de ses contributions au discours sur l’unité raciale.
Après des décennies d’efforts, les institutions bahá’íes de Zambie se sont réunies pour analyser la façon dont la gamme d’initiatives éducatives bahá’íes dans ce pays pourrait être développée pour offrir une expérience homogène et cohérente, de la petite enfance à l’âge adulte.
Une pièce de théâtre mise en scène par les bahá’ís d’Autriche a exploré le lien entre Táhirih, une héroïne bahá’íe, et Marianne Hainisch, fondatrice du mouvement des femmes en Autriche, dans le cadre de leurs efforts pour contribuer au discours sur l’égalité des femmes et des hommes.
Des représentants de la communauté bahá’íe du Chili et des responsables de la société civile se sont réunis à la maison d’adoration bahá’íe de Santiago pour explorer les principes spirituels qui peuvent guider le développement des villes pour le bien-être de tous.
L’Association d’études bahá’íes (ABS) a tenu sa 46e conférence annuelle, qui a réuni plus de 1 000 personnes de plus de 30 pays pour réfléchir à la manière dont les enseignements bahá’ís peuvent contribuer à divers domaines de la pensée et du discours.
La Chaire bahá’íe d’études sur le développement de l’université Devi Ahilya, à Indore, a organisé un forum sur les principes nécessaires pour amener l’humanité à un meilleur équilibre avec le monde naturel.
Au cours de l’année écoulée, la persécution des bahá’ís d’Iran s’est intensifiée et a connu une escalade au cours de l’été, avec une vague d’arrestations et la destruction violente de maisons de bahá’ís dans le village de Roshankouh. Cette répression a été immédiatement suivie d’une vague de déclarations de responsables gouvernementaux et d’une couverture médiatique par les médias internationaux, exigeant la fin de cette injustice.
Quelques semaines seulement après ces incidents et dans un contexte d’actions de plus en plus violentes et répressives des autorités iraniennes contre leurs propres citoyens, deux bahá’íes considérées comme des symboles de résilience en Iran, après avoir passé 10 ans en prison, ont été condamnées à une seconde peine cruelle de 10 ans d’emprisonnement.
Les partisans des deux femmes les ont qualifiées de symboles de résilience, de confidentes d’autres personnes opprimées et emprisonnées et de mères de toutes les femmes iraniennes.
L'année dernière, plusieurs publications en ligne ont vu le jour.
Un film commandé par la Maison universelle de justice a donné des aperçus des efforts déployés par la communauté bahá’íe au cours du siècle dernier pour contribuer à favoriser un monde plus pacifique.
De nouveaux articles sur le site internet Bahá’í World ont exploré la recherche de la justice sociale.
Le Bahá’í World News Service est désormais disponible en russe, rejoignant ainsi la version anglaise et les trois autres versions linguistiques du site.
Un court documentaire a été consacré à la bibliothèque Afnan et à sa collection exceptionnelle de plus de 12 000 articles liés à la foi bahá’íe et à d’autres sujets connexes.
Au cours de l’année écoulée, le News Service a rapporté des nouvelles sur la façon dont les temples bahá’ís ont contribué au caractère dévotionnel des communautés voisines. Ces temples ont incité les gens à réfléchir à la manière dont ils peuvent servir leurs concitoyens. La couverture médiatique des maisons d’adoration comprenait également des reportages sur les progrès de la construction des temples en République démocratique du Congo et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ainsi que sur le cinquantième anniversaire de l’inauguration du temple bahá’í au Panama.
La construction de la maison d’adoration bahá’íe en République démocratique du Congo a continué à progresser, y compris l’achèvement de la superstructure en acier du dôme.
La nouvelle maison d’adoration bahá’íe en Papouasie-Nouvelle-Guinée, représentant l’union de l’adoration et du service, a incité les habitants des environs à participer à un projet de tissage dans le cadre de la construction de ce temple.
La maison d’adoration bahá’íe au Panama a célébré les 50 ans de son inauguration.
Malgré le contretemps causé par un incendie sur le site, la construction du mausolée de ‘Abdu’l-Bahá a continué à progresser. Le début des travaux du centre d’accueil des visiteurs d’Acre est un autre évènement de cette année.
