Entretiens : Le podcast explore le discours sur la coexistence dans le monde arabe

Le dernier épisode du podcast présente deux représentants de la Communauté internationale bahá’íe qui explorent la coexistence dans le monde arabe.

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Dans le dernier épisode du podcast du News Service, deux représentants de la Communauté internationale bahá’íe (BIC) traitent des contributions des communautés bahá’íes du monde arabe au discours sur la coexistence, un sujet qui a pris une place prépondérante dans la conscience publique au cours des dernières années.

Saba Haddad et Hatem El-Hady, respectivement représentants des bureaux de Genève et du Caire du BIC, ont exploré plusieurs concepts et points de vue pertinents pour les conversations sur la promotion de la coexistence, y compris le rôle constructif de la religion dans la société contemporaine, l’égalité des femmes et des hommes, et l’unité inhérente de l’humanité.

Mme Haddad a expliqué comment les forums de discussion connus sous le nom de majalis – un terme arabe désignant un lieu de rassemblement traditionnel – ont joué un rôle important en rassemblant différents acteurs sociaux pour échanger des idées et explorer des perspectives sur diverses questions d’intérêt commun et construire une unité de pensée. Selon elle, les majalis organisés par les bahá’ís à Bahreïn et dans d’autres pays de la région sont caractérisés par un esprit d’unité et de consultation.

« Les participants représentent tous les segments de la société, et la contribution de chacun est précieuse et importante », a déclaré Mme Haddad.

Elle a expliqué que, par essence, la consultation bahá’íe encourage chacun à apporter son point de vue et à accepter de s’en détacher. Cette approche ajoute à la beauté des réunions où les participants souhaitent sincèrement explorer la réalité et rechercher la vérité. Lorsqu’un tel esprit est encouragé, les possibilités d’apprentissage collectif et de progrès de la pensée sont abondantes.

M. El-Hady a souligné l’importance de mettre l’accent sur l’égalité des sexes dans les conversations sur la coexistence. Les acteurs sociaux au niveau national prennent de plus en plus conscience que « nous ne pouvons pas laisser la moitié de la société... privée d’opportunités ».

M. El-Hady a ajouté qu’en s’efforçant de créer une société plus inclusive, on comprend de plus en plus que le bien-être d’une partie de la société est intrinsèquement lié au bien-être de l’ensemble.

Mme Haddad a développé son propos en déclarant : « Plus nous regardons nos points communs, plus nous sommes unis. Alors que plus nous regardons nos différences, plus nous sommes divisés. »