La pandémie met en lumière le rôle des femmes en tant que leaders
BIC NEW YORK — Alors que le monde connaît de profonds changements, la pandémie a clairement révélé le rôle indispensable des femmes leaders et la nécessité de reconceptualiser les modèles de leadership. Ces idées sont au cœur de la contribution de la Communauté internationale bahá’íe (BIC) à la 65e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies (CSW), qui comprend une déclaration intitulée Leadership pour une culture de l’égalité, en temps de péril et en temps de paix.
« Dans des pays où les femmes ont contribué de manière plus importante au leadership de leur société, à quelque niveau que ce soit, une certaine stabilité a été observée à travers une variété d’indicateurs à court terme, y compris la santé publique et la sécurité économique », déclare Saphira Rameshfar, représentante du BIC.
« Il n’a jamais été aussi évident à quel point l’humanité bénéficie de l’adoption du leadership des femmes à tous les niveaux de la société, que ce soit au sein de la famille ou du village, de la communauté ou du gouvernement local, de l’entreprise ou de la nation. »
Dans sa déclaration à la Commission, le BIC souligne plusieurs caractéristiques et capacités d’un leadership efficace, notamment « la capacité d’harmoniser des voix différentes et de susciter un sens de l’effort commun ».
Lors d’une discussion en ligne centrée sur la déclaration du BIC pendant la CSW, Charlotte Bunch du Center for Women’s Global Leadership de l’université Rutgers a déclaré : « Je pense que le modèle proposé par [le BIC] est vraiment important. Nous devons comprendre qu’un modèle d’égalité… ne consiste pas à faire en sorte que les femmes dominent également les autres personnes, pour en faire des leaders… »
Lors d’un autre espace de discussion (EN) auquel ont participé les ambassadeurs de plusieurs États membres des Nations unies, les participants ont visionné le film récemment sorti « Un aperçu de l'esprit de l'égalité des sexes ». En réponse au film, le représentant permanent adjoint du Libéria auprès de l’ONU, l’ambassadeur Israël Choko Davies, a précisé : « On y voit comment les actions dans une communauté donnée peuvent cultiver des changements positifs dans le comportement des autres.
« On y voit à quel point une famille est heureuse lorsque le mari et sa femme se respectent mutuellement et se considèrent égaux. On y apprend le rôle positif et l’importance de la spiritualité dans la réalisation de l’égalité des sexes et on comprend le rôle important qu’une famille peut jouer dans la promotion de l’égalité des sexes. »
L’ambassadeur Davies a cité le film en disant : « La capacité d’aimer, de créer, de persévérer n’a pas de sexe. »
Quarante-neuf délégués, représentant le BIC, se sont joints à plus de 25 000 représentants de gouvernements et d’organisations non gouvernementales lors de la CSW de cette année, qui s’est tenue en ligne. Il s’agit de plus grand rassemblement depuis la Conférence mondiale sur les femmes de 1995 à Pékin, impliquant des gouvernements et des organisations de la société civile pour faire avancer le discours sur l’égalité des sexes.