« Le problème des préjugés » : un cours universitaire sur la paix laisse un impact durable sur les étudiants

12 juillet 2021
Un cours offert par la Chaire bahá’íe pour la paix mondiale à l’université du Maryland explore les problèmes de société à la lumière de principes moraux, tels que l’élimination des préjugés.

COLLEGE PARK, Maryland, ÉTats-unis — Chaque année universitaire, la Chaire bahá’íe pour la paix mondiale de l’université du Maryland propose un cours unique qui aide les étudiants à identifier les causes profondes des défis sociétaux à la lumière de principes spirituels, tels que l’élimination de toutes les formes de préjugés, l’égalité des femmes et des hommes, et la consultation.

« Tout au long de mes études universitaires, j’ai suivi 35 cours, mais celui-ci est le seul qui a changé les principes fondamentaux de ma façon de voir le monde », explique Emily Gorey, une ancienne élève du cours.

« C’est ici que j’ai appris à quel point le monde est différent en dehors du comté de Howard, dans le Maryland, où j’ai grandi. J’ai appris à quel point les inégalités sont ancrées discrètement dans nos systèmes, nos pensées et nos environnements. J’ai vu le pouvoir de l’empathie s’emparer de moi et des autres. »

« On m’a donné les outils pour faire ma petite part en aidant mes semblables », déclare Mme Gorey, ajoutant qu’elle cherche maintenant à savoir comment sa carrière dans le marketing peut servir à amplifier « les voix qui encouragent à placer les personnes et la planète avant les profits »

Hoda Mahmoudi, titulaire de la chaire (en anglais), parle de la motivation de ce cours : « Les écrits bahá’ís indiquent clairement que les préjugés sont parmi les plus grands obstacles à la création d’une société plus juste et plus pacifique. À moins que les jeunes, génération après génération, ne soient amenés à travailler consciemment pour surmonter toutes les formes de préjugés, il sera difficile d’obtenir une transformation significative de n’importe quelle partie de l’ordre social.

« C’est ce que la communauté bahá’íe a essayé de faire depuis toujours, et cette classe a le même objectif. »

« Tout au long de mes études universitaires, j’ai suivi 35 cours, mais celui-ci est le seul qui a changé les principes fondamentaux de ma façon de voir le monde », explique Emily Gorey, une ancienne élève d’un cours intitulé « Le problème des préjugés », proposé par la Chaire bahá’íe pour la paix mondiale. Diapositives
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« Tout au long de mes études universitaires, j’ai suivi 35 cours, mais celui-ci est le seul qui a changé les principes fondamentaux de ma façon de voir le monde », explique Emily Gorey, une ancienne élève d’un cours intitulé « Le problème des préjugés », proposé par la Chaire bahá’íe pour la paix mondiale.

Une autre ancienne étudiante, Ashli Taylor, remarque comment le cours aide les participants à comprendre l’application des principes moraux à leur propre réalité sociale. « La classe examine une grande idée abstraite comme la paix et crée des moyens concrets pour nous permettre de réfléchir à la façon dont nous pouvons concrètement créer la paix en nous-mêmes, dans notre communauté et dans notre société.

« Dans la période que nous traversons actuellement, j’ai entendu des étudiants dire comment ils utilisent ces discussions vraiment difficiles et vraiment intimes que nous avons eues en classe et initient des conversations constructives sur le racisme avec leurs amis et familles. »

Ce cours, intitulé « Le problème des préjugés », stimule une discussion approfondie sur cinq thèmes (en anglais) au cœur de l’examen par la Chaire du discours sur la paix : le racisme structurel et les causes profondes des préjugés, la nature humaine, l’autonomisation des femmes et la paix, la gouvernance mondiale et le leadership, et la résolution les problèmes liés à la mondialisation de l’environnement.

Ce cours couvre également la recherche universitaire sur ces thèmes et demande aux étudiants de rédiger des réflexions hebdomadaires en s’efforçant de comprendre en profondeur la nature des problèmes sociaux.

Mme Mahmoudi explique qu’à la fin de chaque semestre les étudiants acquièrent une conscience accrue de l’unité de l’humanité. « Les gens se concentrent souvent sur un seul problème et ne voient pas la relation entre les différents problèmes sociaux et leur lien avec la paix.

« En établissant ces liens et en réfléchissant aux causes des problèmes sociaux à la lumière des principes moraux, les étudiants sortent du cours avec une plus grande préoccupation non seulement pour le bien-être d’un segment de la société mais pour celui de tous. »