Avancées dans la construction de la première maison bahá’íe nationale historique
PORT MORESBY, Papouasie-nouvelle-guinée — La construction de la maison d’adoration bahá’íe nationale pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée en cours à Port Moresby, progresse. Les travaux d’excavation sont déjà terminés et les fondations du temple sont en train d’être posées.
Ces fondations devraient être achevées d’ici décembre et les travaux sur la superstructure en acier commenceront en janvier.
Ce temple est le premier à avoir été désigné comme maison d’adoration bahá’íe nationale, étant destiné à la population de tout un pays. Le début de la construction du temple de Papouasie-Nouvelle-Guinée fait suite à l’achèvement, en 2016, d’un projet centenaire de construction de maisons d’adoration bahá’íes continentales et à l’inauguration de deux maisons d’adoration locales en 2017 et 2018.
Présentant un motif de tissage, élément omniprésent dans toute la culture de Papouasie-Nouvelle-Guinée, la conception du temple a été dévoilée l’année dernière à Naw-Rúz.
« La conception est basée sur l’idée d’unité », explique Confucius Ikoirere, secrétaire de l’Assemblée spirituelle nationale bahá’íe du pays. Dans ce pays insulaire du Pacifique, où des centaines de langues sont parlées et où existent des milliers de groupes culturels différents, le tissage est un acte commun, ajoute M. Ikoirere. « Nous utilisons tous le tissage pour décorer nos maisons. Nous utilisons tous des paniers tissés. Nous dormons sur des nattes tissées. Le tissage se retrouve partout. C’est un symbole d’unité.
Et la maison d’adoration est le symbole ultime de l’unité, où chacun est bienvenu pour prier et méditer. »
Après avoir reçu l’approbation officielle du service d’urbanisme du District de la capitale nationale en août pour commencer la construction, la communauté bahá’íe a organisé en septembre une simple réunion de prière à l’aube sur le site du temple avant de commencer peu après les travaux de construction. Depuis lors, les efforts ont régulièrement progressé.
« Les gens apprennent que ce temple n’est pas réservé aux bahá’ís, explique Henry Lape, l’un des architectes du temple. La maison d’adoration appartient à la communauté. Tout le monde peut venir ici pour méditer et prier. »
Le projet a recueilli le soutien des résidents locaux et des représentants du gouvernement.
« C’est une belle conception qui attirera les visiteurs et améliorera le paysage urbain », explique John Rosso, ministre des Territoires et de l’aménagement, lors d’une récente réunion avec des représentants de la communauté bahá’íe. Parmi d’autres responsables gouvernementaux, le ministre Rosso s’est rendu sur le site du temple, situé sur le même terrain que les bureaux nationaux de la communauté bahá’íe.
L’édifice central comportera neuf entrées en bois surmontées de gables. Située sur une colline de la vaste capitale du pays, la maison d’adoration comprendra des jardins et d’autres espaces, en plus de son édifice central prévu pour la méditation et la prière. Le directeur municipal de Port Moresby, Bernard Kipit, note que « de telles structures sont nécessaires dans la capitale ».
Le site servait déjà de lieu de prière, ajoute Saeed Granfar, co-architecte avec M. Lape. « La communauté a beaucoup de respect pour le site de la maison d’adoration. Chaque fois que les gens venaient visiter le lieu, on remarquait un changement dans leur approche, dans leur comportement et dans leur attitude lorsqu’ils restaient près de l’emplacement du futur édifice central. »
Les projets pour le temple de la Papouasie-Nouvelle-Guinée furent annoncés par la Maison universelle de justice dans son message du Ridván de 2012. Il existe actuellement dans le monde 10 maisons d’adoration. Les communautés apprennent comment ces structures sacrées reflètent les aspirations spirituelles de tout un peuple et inspirent des actions destinées à transformer la société.