Une réunion importante se concentre sur les maisons d’adoration

23 juin 2019
Depuis son inauguration en octobre 2016, la maison d’adoration bahá’íe continentale à Santiago du Chili a accueilli plus d’un million de visiteurs.

CENTRE MONDIAL BAHÁ’Í — Avec l’inauguration de trois nouvelles maisons d’adoration bahá’íes au cours des trois dernières années, plus celles devant encore être construites, la communauté mondiale bahá’íe s’est engagée dans un processus intensif d’apprentissage concernant ces structures sacrées.

Points de vue des maisons de culte bahá’íes : première partie

Le Bahá’í World News Service s’est entretenu avec des représentants des maisons d’adoration du Chili, d’Inde et d’Ouganda, qui peuvent être entendus dans un podcast en deux parties. La première partie du podcast, qui porte sur les expériences spirituelles vécues par les gens dans les temples, est mise en ligne avec cet article (en anglais). La seconde partie sera disponible dans les prochaines semaines.

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Ce mois-ci, une rencontre exceptionnelle a réuni des représentants du monde entier pour explorer les connaissances acquises sur chacune des maisons d’adoration. Plus de 30 personnes se sont réunies, venues d’Allemagne, d’Australie, du Cambodge, du Chili, de Colombie, des États-Unis, d’Inde, du Panama, des Samoa et d’Ouganda.

« Nous avons découvert comment une maison d’adoration reflète les aspirations spirituelles d’un peuple », a déclaré Eduardo Rioseco, directeur du temple de Santiago, au Chili. Depuis son inauguration en 2016, plus d’un million de personnes ont visité la maison d’adoration, qui est devenue un élément central de vie pour les habitants de la communauté environnante et un symbole emblématique de l’unité de la ville. « Beaucoup des personnes qui visitent le temple ont découvert une connexion avec leur propre identité spirituelle. Donc, d’une certaine manière, aller à la maison d’adoration, c’est rentrer chez soi », a déclaré M. Rioseco.

Les consultations ont porté sur un éventail de sujets allant des exigences pratiques de la gestion d’un temple à ses profonds impacts spirituels et sociaux sur les populations environnantes. Comment le chemin menant à l’édifice central renforce-t-il l’aspiration des visiteurs au rapprochement mystique et à la signification spirituelle ? Quelles sont les dynamiques qui commencent à émerger dans une communauté lorsque la maison d’adoration est construite et devient un centre de prière collectif ouvert à tous ? Qu’apprend-on sur la relation entre le caractère de dévotion croissant dans une communauté et la multiplication d’actes de service pour l’amélioration de la société ? Les participants ont exploré ces questions et bien d’autres au cours de cette réunion de trois jours.

La maison d’adoration bahá’íe de Langenhain, en Allemagne, a été inaugurée en 1964. Diapositives
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La maison d’adoration bahá’íe de Langenhain, en Allemagne, a été inaugurée en 1964.

Certaines communautés ont de l’expérience dans des projets de développement social et économique plus sophistiqués qui ont également fait l’objet de discussions. L’influence unificatrice des maisons d’adoration sur les populations environnantes est particulièrement intéressante.

Les administrateurs des temples ont également présenté diverses initiatives environnementales. À New Delhi, par exemple, les eaux usées sont traitées sur place et utilisées pour l’arrosage des jardins, et des panneaux solaires fournissent une part importante de la consommation d’électricité du temple. Au Norte del Cauca, en Colombie, le temple est construit à proximité d’un projet de sylviculture autochtone qui aide à restaurer les plantes indigènes. La forêt naturelle est en train de reconnecter la population locale à son environnement naturel, largement supplanté par les monocultures.

L’un des thèmes centraux des maisons d’adoration bahá’íes était au cœur des échanges : elles sont un sanctuaire pour tous. « Le temple n’appartient pas aux bahá’ís, bien que ce soit les bahá’ís qui le gèrent et en prennent soin. Le temple appartient à chaque être humain », a déclaré Santos Odhiambo, secrétaire de l’Assemblée spirituelle nationale d’Ouganda.

Outre les dix maisons d’adoration actuellement ouvertes, cinq autres sont prévues : la construction d’un temple au Kenya a commencé en mars ; des projets ont été choisis pour les temples de Papouasie-Nouvelle-Guinée et de Vanuatu ; les travaux sont également en cours pour les temples en République démocratique du Congo et en Inde.

La plus ancienne des dix maisons d’adoration bahá’íes, le temple de Wilmette, dans l’Illinois, aux États-Unis, a ouvert ses portes en 1953. Diapositives
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La plus ancienne des dix maisons d’adoration bahá’íes, le temple de Wilmette, dans l’Illinois, aux États-Unis, a ouvert ses portes en 1953.

Le Bahá’í World News Service s’est entretenu avec des représentants des maisons d’adoration du Chili, d’Inde et d’Ouganda, qui peuvent être entendus dans un podcast en deux parties. La première partie du podcast, qui porte sur les expériences spirituelles vécues par les gens dans les temples, est mis en ligne avec cet article (en anglais). La seconde partie sera disponible dans les prochaines semaines.

Vous trouverez une étude approfondie des maisons d’adoration dans un article récemment publié sur le site web The Bahá’í World (en anglais).