Mise en ligne sur internet de 67 extraits d’écrits bahá’ís

1 mai 2019
‘Abdu’l-Bahá rédigeant une lettre alors qu’il était en Terre sainte en 1920.

CENTRE MONDIAL BAHÁ’Í — Soixante-sept extraits d’écrits de ‘Abdu’l-Bahá ont été publiés pour la première fois aujourd’hui dans la Bibliothèque de référence bahá’íe (en anglais), y compris deux tablettes historiques bien connues à La Haye. La publication en ligne des œuvres est une fonctionnalité de la Bibliothèque de référence.

Les extraits – 34 traductions en anglais et 33 en persan – comprennent plusieurs tablettes faisant référence à des courriers avec Leo Tolstoï, écrivain russe de renom et admirateur de la foi bahá’íe, ainsi qu’avec Isabella Grinevskaya, également écrivain russe et bahá’íe qui a écrit des pièces sur la vie de Bahá’u’lláh et du Báb.

Les Tablettes à La Haye (en anglais) ont été écrites au lendemain de la Première Guerre mondiale et adressées à l’Organisation centrale pour une paix durable à La Haye. La première tablette, d’une longueur considérable, comprend l’analyse de ‘Abdu’l-Bahá de la réalisation de la paix internationale dans le contexte de la nécessité d’un changement politique, économique et culturel plus large. La moitié environ de la première lettre, rédigée le 17 décembre 1919, a été traduite et publiée dans Sélections des Écrits de ‘Abdu’l-Bahá. Elle est maintenant publiée dans son intégralité. Une première traduction de la deuxième lettre, plus courte, écrite le 1er juillet 1920 en réaction à la réponse de l’Organisation à la première tablette, avait été publiée dans Star of the West en janvier 1921.

Quand ‘Abdu’l-Bahá écrivit ces deux lettres, la Conférence de paix de Paris réunissait les dirigeants mondiaux pour débattre des conditions de la paix après la fin de la Première Guerre mondiale. La conférence conduisit à la création de la Société des Nations. Tout en louant les objectifs de la ligue, ‘Abdu’l-Bahá expliqua en toute franchise qu’ils étaient trop limités pour réaliser la paix. Il précisa que la paix exigerait une transformation profonde de la conscience humaine et un engagement envers les vérités spirituelles énoncées par Bahá’u’lláh. Dans le premier message, ‘Abdu’l-Bahá identifie également de nombreux principes bahá’ís importants, tels que l’abolition de toutes les formes de préjugés, l’harmonie entre la science et la religion, l’égalité des femmes et des hommes, le but de la religion devant être la cause d’amour, entre autres.

Dans la seconde tablette, ‘Abdu’l-Bahá reprend l’idée de l’importance de la foi religieuse pour l’établissement de la paix, expliquant que son « désir de paix ne découle pas uniquement de l’intellect : c’est une question de croyance religieuse et l’un des fondements éternels de la foi de Dieu. »

La Bibliothèque de référence bahá’íe compte 67 nouveaux extaits récemment mis en ligne des écrits de ‘Abdu’l-Bahá, dont 34 sont des traductions en anglais et 33 des originaux en persan. Diapositives
2 images

La Bibliothèque de référence bahá’íe compte 67 nouveaux extaits récemment mis en ligne des écrits de ‘Abdu’l-Bahá, dont 34 sont des traductions en anglais et 33 des originaux en persan.

Dans son message à Isabella Grinevskaya (en anglais), ‘Abdu’l-Bahá a loué ses efforts pour organiser des représentations théâtrales sur le Báb et Bahá’u’lláh, mais l’a avertie que l’intérêt des gens était, à ce moment-là, centré sur « la guerre et la révolution ». Cependant, il a ajouté : « le temps de leur mise en scène viendra » et « il aura un impact considérable » en Europe.

La pièce de Mme Grinevskaya sur le Báb a été créée pour la première fois à Saint-Pétersbourg en janvier 1904. M. Tolstoï l’a lue et a écrit à Mme Grinevskaya pour lui rendre hommage et lui faire part de sa sympathie pour les enseignements bahá’ís, selon un article de Martha Root dans l’édition 1934-1936 de The Bahá’í World.