Entretiens : Le podcast analyse les contributions du BIC au discours sur la gouvernance mondiale
Entretiens : Le podcast analyse les contributions du BIC au discours sur la gouvernance mondiale
Les représentantes du BIC analysent le discours sur la gouvernance mondiale, en soulignant les principes d’unité, de consultation et de service avant le Sommet de l’avenir de l’ONU.
S’abonner au podcast du BWNS pour du contenu audio supplémentaire.
RSS | Spotify | Apple Podcasts | SoundCloud | Tunein | iHeart | Stitcher
CENTRE MONDIAL BAHÁ’Í — Dans le dernier épisode du podcast du Bahá’í World News Service, deux représentantes du bureau de New York de la Communauté internationale bahá’íe (BIC), Bani Dugal et Liliane Nkunzimana, ont discuté des contributions du BIC au discours sur la gouvernance mondiale avant le Sommet de l’avenir des Nations unies.
Les représentantes ont analysé la manière dont les principes bahá’ís, tels que l’unité de l’humanité et la consultation, offrent des perspectives en matière de gouvernance et ont examiné les défis et les opportunités de la réforme des institutions mondiales existantes pour faire face aux problèmes du monde contemporain.
Mme Dugal, s’appuyant sur près de 30 ans d’expérience au sein du BIC, a réfléchi à l’évolution du discours sur la gouvernance mondiale à l’ONU au cours des dernières décennies.
La conversation a porté sur l’importance d’inclure des voix générationnelles diverses dans les discussions sur la gouvernance mondiale. Mme Nkunzimana a souligné les efforts récents de l’ONU pour accroître l’engagement des jeunes tels que, par exemple, la création d’un Bureau de la jeunesse de l’ONU, comme « l’un de ces petits pas en avant » dans la reconnaissance de la valeur des points de vue des jeunes dans les affaires mondiales.
« Les jeunes sont aujourd’hui confrontés à une réalité très difficile », a-t-elle expliqué. Cependant, elle a ajouté que les jeunes sont de plus en plus désireux de contribuer de manière significative aux discussions sur l’avenir commun de l’humanité, en apportant de nouvelles perspectives.
Se basant sur des expériences bahá’íes de construction de communautés, Mme Nkunzimana a insisté sur le fait que les jeunes servent souvent de catalyseurs pour le changement : « Ce sont les jeunes qui sont à l’avant-garde, et ils sont, à bien des égards, comme le ciment de la communauté. Ils rassemblent les plus jeunes, ils rassemblent les membres plus âgés de la communauté et ils sont la force motrice de l’amélioration sociale ».
La conversation a mis en évidence la façon dont les efforts à la base et les initiatives plus larges au sein de la communauté bahá’íe mondiale sont motivés par un esprit de service à l’humanité – un concept central pour les contributions du BIC au discours sur la gouvernance mondiale.
Mme Dugal a fait remarquer que ce concept encourage un type de leadership et de participation qui est inspiré par la contribution au bien commun plutôt que par le gain personnel ou le pouvoir. Elle a expliqué comment le système administratif bahá’í est centré sur le « service à la communauté. Il ne s’agit pas d’avoir du pouvoir et de diriger de cette manière ».
Mme Dugal a expliqué que le principe bahá’í de la consultation, une approche de la prise de décision collective qui favorise l’harmonie et la participation, est essentiel à cette approche. Elle a précisé que, lors d’une consultation, les participants mettent de côté « leurs propres idées préconçues… et permettent une discussion significative où chacun donne son point de vue… Il en résulte alors une décision avec laquelle tout le monde est d’accord ».
La discussion de ce podcast s’appuie sur les efforts continus du BIC pour contribuer au discours sur la gouvernance mondiale, incluant les idées soulignées dans sa déclaration « Une gouvernance adaptée : L’humanité et la voie vers un ordre mondial juste ».