BIC NEW YORK — Les organisations et les institutions qui intègrent des convictions morales et éthiques essentielles au cœur de leurs activités, en reconnaissant que le bien-être de tout segment de l’humanité est inextricablement lié au bien-être de l’ensemble, se révèlent être des agents plus efficaces pour le changement sociétal.

Cette vision est au cœur d’une nouvelle déclaration de la Communauté internationale bahá’íe (BIC), qui fait partie de sa contribution à la 68e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies (CSW) qui se tiendra en mars.

Intitulée « Repenser le rôle des institutions dans la construction de sociétés égalitaires entre les femmes et les hommes », la déclaration décrit comment les institutions visant à promouvoir des sociétés égalitaires doivent faire preuve de flexibilité dans leurs structures et leurs actions et s’efforcer d’encourager un profond sentiment de l’effort partagé autour de la cause de l’égalité entre les hommes et les femmes.

Le BIC examine certaines des étapes et des implications pour les institutions qui poursuivent cette voie de transformation et contribuent à un progrès sociétal plus large, par exemple en aidant à la mise en œuvre d’agendas mondiaux ou de politiques nationales pour mieux répondre aux réalités contextuelles auxquelles sont confrontées les femmes et les filles dans différentes localités.

Liliane Nkunzimana, représentante du BIC : « Nous souhaitons en savoir plus sur ce parcours des institutions, par exemple en explorant les efforts de collaboration entre les femmes et les hommes pour développer une culture organisationnelle plus équitable », note-t-elle.

« Ces changements, poursuit Mme Nkunzimana, verraient les institutions se caractériser par des qualités telles que la flexibilité, la réactivité et la collaboration, s’éloignant des normes traditionnellement patriarcales d’autoritarisme et de compétitivité ».

La déclaration du BIC pour la prochaine session de la Commission de la condition de la femme est disponible ici.