BIC Bruxelles : Explorer les politiques agricoles à la lumière de l’unité de l’humanité
BIC BRUXELLES — Le Bureau de Bruxelles de la Communauté internationale bahá’íe (BIC) a publié une déclaration intitulée Vers un système alimentaire durable, qui explore les implications du principe de l’unité de l’humanité pour améliorer la sécurité alimentaire mondiale.
Le BIC a présenté sa déclaration aux ministres de l’Agriculture de l’Union européenne (UE) réunis en République tchèque pour discuter des politiques relatives à la production et à la distribution de denrées alimentaires.
Selon la déclaration, les discussions lors de cette réunion « offrent une occasion opportune pour que le discours… aborde les défis systémiques », soulignant la nécessité d’une analyse qui tienne compte de l’impact plus large des politiques agricoles de l’UE, non seulement en Europe, mais dans le monde entier.
Le BIC propose, dans sa déclaration, que l’élargissement de la participation aux processus décisionnels « soit compris non pas comme une négociation visant à produire un consensus tolérable, mais comme une recherche collective de ce qu’impliquent des systèmes alimentaires durables, dans lesquels tous s’engagent de manière significative et auxquels tous contribuent ».
Cette approche a constitué la base de la contribution du BIC au discours sur la sécurité alimentaire, puisque les trois bureaux du BIC à Addis-Abeba, Bruxelles et Genève réunissent périodiquement des fonctionnaires, divers acteurs sociaux et des organisations de la société civile en Europe et en Afrique, où les politiques de l’UE ont un impact notable, pour une exploration collective des problèmes urgents.
Les récentes discussions organisées par le BIC ont porté sur des sujets tels que la relation entre les politiques agricoles, la durabilité rurale et les causes de la migration. Ces conversations montrent que lorsque les problèmes sont examinés à la lumière du principe d’unité, les participants sont mieux à même de considérer l’impact de leurs décisions et de leurs actions non seulement sur leur propre environnement, mais sur l’ensemble de l’humanité.
D’autres efforts du BIC dans ce domaine comprennent une déclaration intitulée The First Active Agent in Human Society: Putting Farmers at the Heart of Food Security Policy (Le premier agent actif dans la société humaine : Placer les agriculteurs au cœur de la politique de la sécurité alimentaire), qui analyse la manière dont les connaissances générées sur la production alimentaire par les agriculteurs et les communautés au niveau local peuvent éclairer les politiques internationales sur l’alimentation et l’agriculture.
Rachel Bayani, du bureau de Bruxelles, déclare : « Le monde a besoin d’un système alimentaire qui soit durable, sans exploitation, et qui subvienne aux besoins de l’ensemble de l’humanité. Aucun acteur ni aucun continent ne possède actuellement toutes les connaissances qui permettraient de placer un système alimentaire sur des bases solides.
« Ce dont nous avons besoin, c’est d’un processus d’enquête et d’apprentissage collectif où les peuples de toutes les régions du monde, des chercheurs aux agriculteurs, réfléchissent ensemble à ce défi et sont associés à des discussions où des décisions significatives sont prises concernant les systèmes alimentaires. »
Le Bureau de Bruxelles organisera un certain nombre d’événements dans les mois à venir pour approfondir la nouvelle déclaration avec les acteurs sociaux et les fonctionnaires concernés par la question de la sécurité alimentaire.