De l’ONU à l’Iran : Il faut mettre fin aux violations des droits de l’homme contre les bahá’ís
BIC NEW YORK — L’Iran a une fois de plus été condamné par la communauté internationale pour ces incessantes violations des droits humains. Un comité de l’Assemblée générale des Nations unies a exprimé sa profonde préoccupation face aux attaques continues de ce pays envers les minorités religieuses, y compris envers les bahá’ís.
À l’issue d’un vote de la Troisième Commission de l’Assemblée générale, cette résolution a été adoptée aujourd’hui avec 84 voix pour, 30 voix contre et 66 abstentions.
La résolution de six pages déclare « être gravement préoccupée par les limitations et restrictions de plus en plus graves frappant le droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction… envers les personnes appartenant à des minorités religieuses reconnues ou non… dont des personnes de confession bahá’íe ».
Cette résolution fait suite à deux rapports récents sur l’Iran. Javaid Rehman, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran, a déclaré dans son rapport du mois de juillet que « au cours des 40 dernières années, les bahá’ís, considérés comme la principale minorité religieuse non-musulmane et non reconnue en République islamique d’Iran, … ont subi les pires formes de répression, de persécution et de victimisation ». En outre, dans un rapport daté de septembre sur l’Iran, le secrétaire général a formulé la recommandation suivante : « Le secrétaire général exhorte le Gouvernement à garantir la protection des minorités, des groupes et des individus ainsi que de faire respecter et de mettre en œuvre une législation qui les protège. »
Pendant ce temps, à Genève, lors de la 34e session de l’Examen périodique universel, un grand nombre de pays ont critiqué l’Iran pour sa violation des droits des minorités religieuses, ce qui a conduit à six recommandations qui font spécifiquement référence aux bahá’ís.
« Nous nous félicitons de cette résolution et de sa condamnation des violations flagrantes des droits de l’homme par l’Iran », a déclaré Bani Dugal, la représentante principale de la Communauté internationale bahá’íe auprès de l’Organisation des Nations unies.
« L’adoption de cette résolution envoie un message fort aux autorités iraniennes, à savoir que la communauté internationale prend bien en compte les violations répétées contre les bahá’ís et les autres minorités religieuses, et la discrimination et le harcèlement persistants à l’égard de tout groupe minoritaire religieux pour la simple pratique de leur foi ne seront pas tolérés. »
Cette résolution sera confirmée en session plénière de l’Assemblée générale au mois de décembre.