Du fond de l’exil, une lumière pour le monde – 150e anniversaire de l’arrivée de Bahá’u’lláh en Terre sainte : 2e partie
Le Service des nouvelles internationales bahá’íes publie une série de podcasts (en anglais) sur le 150e anniversaire de l’arrivée de Bahá’u’lláh en Terre sainte. Ce bref article est l’introduction au deuxième des épisodes de podcast. Écoutez le promier podcast ici
Le bateau à voile avançait lentement à travers la baie sous le soleil d’été torride, conduisant Bahá’u’lláh et ses compagnons jusqu’à la prison d’Acre. C’était il y a 150 ans, le 31 août 1868.
Podcast: Du fond de l’exil, une lumière pour le monde – 150e anniversaire de l’arrivée de Bahá’u’lláh en Terre sainte : 2e partie
(Podcast en anglais) Cet épisode de podcast du Baha'i World News Service porte sur l'arrivée des bahá'ís il y a 150 ans dans la ville forteresse d'Acre et sur les événements de la période qui a immédiatement suivi.
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Acre ne disposait pas d’installations d’accostage adéquates. Le bateau s’échoua dans les eaux peu profondes en dehors de la ville. Alors que les prisonniers pataugeaient dans l’eau jusqu’à la porte de la mer, ils furent accueillis par les quolibets hostiles de la foule.
Depuis la porte de la mer, Bahá’u’lláh fut conduit, à travers les ruelles étroites et sinueuses de la ville, jusqu’à la caserne utilisée à cette époque comme prison.
Dans Dieu Passe près de nous, une histoire du premier siècle de la foi bahá’íe, Shoghi Effendi écrit : « L’arrivée de Bahá’u’lláh à ʻAkká marque le début de la dernière phase de ses quarante années de ministère, la phase finale et, à vrai dire, le summum de l’exil dans lequel s’est déroulé tout ce ministère. […] C’est pendant la période d’incarcération de Bahá’u’lláh à ʻAkká qu’un lent processus de développement fut mené à son terme, et que les fruits de choix de cette mission furent finalement récoltés.
Les terribles conditions de la ville et le traitement horrible que Bahá’u’lláh et ses compagnons reçurent à leur arrivée avaient pour but leur disparition rapide et la fin de la cause de Bahá’u’lláh. Pourtant, Bahá’u’lláh décrit cette scène sous un jour totalement différent : « À notre arrivée, nous avons été accueillis par des bannières de lumière, puis la Voix de l’Esprit s’est écriée : « Bientôt, tous ceux qui habitent sur la terre seront enrôlés sous ces bannières. » Acre sera le théâtre de certains des développements les plus extraordinaires de l’histoire bahá’íe.
Ce sera depuis sa cellule d’Acre que Bahá’u’lláh écrira certains de ses écrits les plus importants, notamment des lettres adressées individuellement à un certain nombre de rois et de dirigeants de cette époque : le pape Pie IX, Napoléon III, le tsar Alexandre II, la reine Victoria et le chah Nasiri’d-Din. C’est aussi à Acre qu’il révéla plus tard le Très-saint Livre, le Kitáb-i-Aqdas.
Bahá’u’lláh vécut les dernières années de sa vie dans la ville prison et ses environs. Son lieu de repos à Báhjí juste à l’extérieur de la vieille ville d’Acre, est l’endroit le plus sacré au monde pour les bahá’ís.