Perspectives du terrain : Un podcast explore la conférence annuelle de l’Association pour les études bahá’íes
Perspectives du terrain : Le podcast explore la conférence annuelle de l’Association pour les études bahá’íes
Le podcast explore la 48e conférence de l’ABS, avec des discussions sur l’application des enseignements bahá’ís aux questions contemporaines dans divers domaines académiques.
S’abonner au podcast du BWNS pour du contenu audio supplémentaire.
RSS | Spotify | Apple Podcasts | SoundCloud | Tunein | iHeart | Stitcher
ATLANTA, États-unis — Un nouveau podcast du Bahá’í World News Service analyse la richesse des discussions et l’esprit de collaboration qui ont caractérisé la récente 48e conférence annuelle de l’Association pour les études bahá’íes (ABS) en Amérique du Nord.
La conférence, qui s’est tenue à Atlanta, en Géorgie, a réuni près de 2 000 participants issus de divers domaines d’étude pour explorer l’application des enseignements bahá’ís aux discours contemporains sur le bien-être de l’humanité.
Eric Farr, coordinateur des efforts de collaboration de l’Association, explique dans le podcast comment l’ABS cherche à faire avancer ses initiatives. Il précise comment les bahá’ís travaillant dans divers domaines examinent l’interaction entre les idées dominantes dans leur profession et les idées tirées des enseignements bahá’ís et des expériences de la communauté.
« Ce que nous comprenons dans l’enfance, par exemple, influencera la manière dont les pédagogues élaborent les politiques et les programmes. Les bahá’ís qui travaillent dans ces domaines remarquent ces choses et la façon dont elles affectent la pratique et la conversation », explique-t-il.
Il ajoute : « En tant que personnes soucieuses du bien-être de l’humanité, nous avons la responsabilité d’analyser cela, d’examiner ensemble, en petits ou en grands groupes, comment ces idées s’accordent avec les enseignements bahá’ís et l’expérience de la communauté bahá’íe. »
M. Farr détaille l’approche de l’Association pour favoriser cette exploration collaborative. « L’une des façons concrètes dont l’ABS tente d’y parvenir est de créer une constellation d’espaces et d’activités où les gens peuvent prendre des initiatives, explique-t-il. De petits groupes peuvent s’appuyer sur les pouvoirs de la consultation et de la recherche collaborative pour analyser leurs domaines et réfléchir ensemble à la manière dont ils peuvent contribuer de manière plus cohérente et plus efficace. »
Le podcast met en lumière divers aspects de la conférence, notamment les sessions plénières, les discussions en petits groupes et les séminaires thématiques, ainsi que les sessions consacrées à des disciplines spécifiques telles que l’économie, la littérature, la sociologie et l’anthropologie, l’histoire, la philosophie et les sciences politiques.
Une session s’est concentrée sur l’interaction entre la technologie et la société, explorant sa relation avec le principe bahá’í de l’harmonie de la science et de la religion.
Janice Ndegwa, doctorante en histoire et participante à ce séminaire, nous fait part de ses réflexions sur la relation complexe entre technologie et société. « L’une des façons les plus courantes de penser à la technologie est que ce sont les êtres humains qui doivent s’adapter au fonctionnement de la technologie, explique-t-elle. Un autre point de vue consiste à dire que la technologie est le reflet de ce que pense une société. »
Mme Ndegwa a souligné l’importance accordée par le séminaire à l’influence mutuelle de la technologie sur la société. Elle explique comment les principes bahá’ís, en particulier le concept de la noblesse de chaque être humain, peuvent éclairer les approches du développement et de l’adoption des technologies :
« Si nous considérons tous les êtres humains comme des personnes pouvant participer activement au processus de production de connaissances, alors l’idée selon laquelle nous nous contentons d’utiliser des technologies produites dans une partie d’un pays ou dans une partie du monde et les appliquons telles qu’elles à une autre communauté ne serait pas possible. »