Entretiens : Un podcast explore le pouvoir de la prière pour façonner les communautés

Dans cet épisode de podcast, nous entendons des témoignages sur la manière dont la prière et les efforts pour appliquer les principes spirituels à la vie quotidienne constituent les germes d’une amélioration sociale.

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CENTRE MONDIAL BAHÁ’Í — Lors d’une récente visite au Centre mondial bahá’í, des membres de communautés bahá’íes de différents pays se sont entretenus avec le News Service pour explorer les moyens d’encourager un modèle de vie communautaire dynamique.

Les invités de cet épisode de podcast étaient Jorge Guerreiro du Brésil, Nazneen Rowhani d’Inde, Confucius Ikoirere de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Rey Elmo des Philippines et Maria Simbowe de Tanzanie. Parmi les sujets abordés, ils ont exploré la manière dont la prière et les efforts déployés pour appliquer les principes spirituels à la vie quotidienne constituent les germes d’une amélioration de la situation sociale.

M. Elmo a déclaré : « Lorsque la famille prie ensemble, les liens au sein de cette famille deviennent solides. » Il a poursuivi en expliquant que dans ces familles, la consultation devient un moyen précieux pour prendre des décisions collectives et répondre aux besoins. Il a noté que les interactions entre les membres de la famille se caractérisent de plus en plus par une plus grande humilité réciproque.

M. Ikoirere a expliqué qu’en priant ensemble, les familles s’ouvrent davantage sur l’extérieur dans leur désir de répondre à des besoins plus larges de leurs quartiers et de leurs villages. « On passe de la prière à la question : « Que pouvons-nous faire pour notre communauté ? »

La discussion a mis en évidence le fait que, dans les localités où l’esprit de dévotion dépasse le cadre familial pour s’étendre au cadre collectif, les amis et les voisins commencent eux aussi à réfléchir au progrès matériel et spirituel de leurs communautés, ce qui conduit souvent à des initiatives d’action sociale.

Au cours de ce cheminement, les barrières et les préjugés établis de longue date cèdent la place à une nouvelle appréciation de l’unité et de la diversité, car des individus issus d’origines diverses se réunissent pour travailler à des objectifs communs.

Mme Rowhani a partagé un exemple réconfortant, tiré d’expériences vécues dans des communautés bahá’íes à travers l’Inde. « Nous avons constaté que, lorsque les gens comprennent que ce qui compte, c’est leur âme et non leur corps physique, les différences engendrées par le système des castes ont tendance à disparaître.

« Nous apprenons à nous connaître en tant qu’êtres humains et non en tant que membres de castes différentes. »