Papouasie-Nouvelle-Guinée : le Plus Saint Livre bahá’í publié en tok pisin
PORT MORESBY, Papouasie-nouvelle-guinée — Le Kitáb-i-Aqdas, le Plus Saint Livre de Bahá’u’lláh, a été traduit en tok pisin, la plus répandue des centaines de langues parlées en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
« C’est un développement merveilleux, qui permet à de nombreuses personnes d’accéder aux paroles transformatrices de Bahá’u’lláh dans leur propre langue », déclare Confucius Ikoirere, secrétaire de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Le Kitáb-i-Aqdas, rédigé pour la première fois en arabe vers 1873, est le livre des lois de Bahá’u’lláh alors qu’il était encore emprisonné dans la ville d’Acre. La première traduction autorisée du Kitáb-i-Aqdas a été publiée en anglais en 1992, l’année marquant le centenaire de l’ascension de Bahá’u’lláh, suivie de traductions dans d’autres langues au cours des trois dernières décennies.
M. Ikoirere, rappelant cette année significative, déclare : « Le Kitáb-i-Aqdas a été traité avec une très grande révérence et un très grand respect lors de sa parution en anglais. Des structures spéciales ont été construites dans de nombreuses communautés à travers le pays pour abriter des exemplaires de ce précieux livre. »
Marsha Milani, qui a dirigé le travail de traduction, décrit la démarche consistant à rendre le Kitáb-i-Aqdas de Bahá’u’lláh disponible en tok pisin : « Ce n’est qu’après des années d’expérience dans la traduction de nombreux autres de ses écrits dans cette langue qu’il est alors devenu possible de commencer le travail sur le Plus Saint Livre. »
Elle poursuit : « Les locuteurs de tok pisin des différentes régions du pays ont été étroitement associés au processus, car il existe des différences considérables dans la prononciation, le vocabulaire et la grammaire d’une région à l’autre. »
M. Ikoirere explique qu’un processus méticuleux de perfectionnement et de révision, qui a débuté en 2017, a permis de faire en sorte que la traduction en tok pisin semble familière à tous les locuteurs de cette langue. « La Parole de Dieu a une puissance illimitée. Elle a le pouvoir de transformer, poursuit M. Ikoirere. Je pense qu’il y aura des effets significatifs sur la vie des habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée et des communautés dans lesquelles ils vivent. »