La gestion de la crise favorise une plus grande unité sociétale au Kazakhstan

25 avril 2020
« En ces temps difficiles, nous avons dû regarder au-delà du présent, en mettant de côté tout sentiment historique de désunion, pour imaginer à quoi pourrait ressembler notre pays lorsque nous sortirons de cette crise », explique Timur Chekparbayev, un représentant du Bureau bahá’í des affaires publiques du pays. (Œuvre d’une artiste de Nur-Sultan, Kazakhstan)

NUR-SULTAN, Kazakhstan — La crise sanitaire mondiale actuelle amène de nombreuses personnes à réfléchir profondément à l’avenir de leur société. Au Kazakhstan la semaine dernière, la communauté bahá’íe a organisé une discussion en ligne avec des universitaires, des responsables gouvernementaux, des acteurs sociaux et des représentants religieux pour examiner comment leurs efforts de collaboration dans les circonstances actuelles renforcent l’unité de la société.

« En ces temps difficiles, en tant que nation, nous avons dû regarder au-delà du présent, en mettant de côté tout sentiment historique de désunion, pour imaginer à quoi pourrait ressembler notre pays lorsque nous sortirons de cette crise », a déclaré Timur Chekparbayev, un représentant du Bureau bahá’í des affaires publiques du pays.

Le Bureau a tenu cette discussion dans le cadre de ses efforts pour contribuer au discours sur la cohésion sociale.

« En réponse à cette crise, a déclaré Serik Tokbolat, un représentant du Bureau bahá’í des affaires publiques, nous ne perdons pas espoir, mais nous tournons nos yeux vers les possibilités d’un degré d’unité sociale que nous n’avons jamais vu auparavant. »

Les participants ont estimé que l’un des signes d’une société harmonieuse est la capacité de ses citoyens, communautés et institutions à agir de concert et à prendre des décisions pour le bien-être de tous.

« Les institutions, tant publiques que gouvernementales, devront approfondir leur compréhension de la façon de prendre des décisions collectives et explorer les principes connexes », a déclaré Zaira Koishinova, historienne.

Les bahá’ís du Kazakhstan ont organisé une discussion en ligne avec des universitaires, des responsables gouvernementaux, des acteurs sociaux et des représentants religieux pour examiner comment leurs efforts de collaboration dans les circonstances actuelles renforcent l’unité de la société. Diapositives
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Les bahá’ís du Kazakhstan ont organisé une discussion en ligne avec des universitaires, des responsables gouvernementaux, des acteurs sociaux et des représentants religieux pour examiner comment leurs efforts de collaboration dans les circonstances actuelles renforcent l’unité de la société.

« Dans ces circonstances, l’importance de la confiance mutuelle devient évidente, a fait remarquer Arman Kozhakhmetov, membre du Parlement du Kazakhstan. Promouvoir la confiance nécessite une prise de décision ouverte et claire. Lorsque les gens voient que les erreurs sont reconnues et corrigées, la confiance naît et les problèmes peuvent être rapidement résolus. »

Proposant une perspective de la communauté hindoue, Askhat Adilbayev a déclaré que « les gens parlent de plus en plus du spirituel et trouvent de nombreuses réponses dans les écritures religieuses. La confiance naît dans la foi. L’opportunité se présente à nous de nous rapprocher des valeurs spirituelles sublimes qui favorisent notre développement. »

Les participants ont partagé le sentiment fort que le passé n’a pas à définir l’avenir.

« Les gouvernements, les organisations et les communautés construisent ensemble la voie à suivre. Beaucoup de ceux qui interagissaient auparavant comme des rivaux se tendent maintenant la main », a déclaré Karlygash Kalilakhanova, du Centre N. Nazarbayev pour le développement du dialogue interreligieux.

Réfléchissant à l’évènement, Lyazzat Yangaliyeva, membre de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Kazakhstan, a déclaré que « la compétition est une idée qui a été au centre de l’organisation de la vie publique et a été considérée comme le moteur du progrès. Mais il devient maintenant évident pour beaucoup que cette idée est dépassée. Surmonter les difficultés auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui requiert un degré élevé d’unité et la participation de tous ».