72 heures, un seul monde

31 octobre 2019

CENTRE MONDIAL BAHÁ’Í — La période remarquable qui vient de se terminer avec le coucher du soleil à Hawaï a ouvert une nouvelle fenêtre sur le monde. Au cours des trois rotations de la Terre, l’humanité a célébré sur chaque continent les anniversaires des naissances du Báb et de Bahá’u’lláh.

Ces journées de commémoration offrent un aperçu d’une humanité qui est rarement, sinon jamais, aussi profondément représentée dans son unité. Ni les frontières, ni les conflits entre les nations, ni les préjugés de classe, de race, de religion ou de culture n’ont pu obscurcir cette réalité : l’humanité est une.

La description ci-dessous, extraite du message de la Maison universelle de justice à l’occasion du bicentenaire de la naissance du Báb, a été illustrée par la multitude d’exemples qui se sont succédé au cours de ces journées :

« …ces communautés se définissent par leur dévouement à l’unité de l’humanité. Elles chérissent la riche diversité que représentent tous les peuples du monde, tout en maintenant que notre identité en tant que membres du genre humain passe avant d’autres identités et associations. Elles affirment la nécessité d’une conscience planétaire, née d’une préoccupation commune pour le bien-être de l’humanité, et elles considèrent tous les peuples de la terre comme leurs frères et sœurs spirituels. Ne se contentant pas d’appartenir à de telles communautés, les disciples de Bahá’u’lláh s’efforcent constamment d’inviter des âmes animées par des préoccupations semblables aux leurs à se joindre à eux pour apprendre à mettre ses enseignements en pratique. »

Il y a deux siècles, au cours de son ministère bref et dramatique, le Báb a subi l’exil, l’emprisonnement et le martyre aux mains de dirigeants fanatiques déterminés à éteindre sa lumière et à maintenir la population dans les ténèbres. Emprisonné dans la lointaine forteresse de Mah-Ku, il était lui-même gardé dans l’obscurité ; on lui refusait même une bougie la nuit. En contraste avec cette oppression, son mausolée sur le mont Carmel est illuminé tous les soirs pour rappeler que sa lumière, comme celle de Bahá’u’lláh pour qui il a ouvert la voie, ne peut pas être éteinte.

Les célébrations qui ont encerclé la planète ont donné vie à la citation bien connue de Bahá’u’lláh : « Si puissante est la lumière de l’unité qu'elle peut illuminer toute la terre. »