En Afrique, les préparatifs dynamisent et inspirent les communautés
Le Bahá’í World News Service publie une série d’articles sur les préparatifs du 200e anniversaire de la naissance du Báb.
NAIROBI, Kenya — Alors que les communautés africaines se préparent pour les célébrations du bicentenaire à venir, la diversité des initiatives met en lumière l’importance de cet anniversaire historique. Des projets créatifs, des réunions de planification stimulantes et des efforts pour partager des récits sur la vie du Báb se réalisent dans les mois précédant les célébrations.
Au Kenya, une équipe de tournage a parcouru le pays et interrogé des personnes sur l’histoire de la religion bahá’íe. Les cinéastes ont enregistré des conversations avec certains des premiers bahá’ís du Kenya, dont beaucoup ont été attirés par les enseignements de Bahá’u’lláh et du Báb il y a plusieurs décennies. En évoquant l’histoire de la foi bahá’íe dans leur pays, ces personnes ont également rappelé les débuts de la Foi à l’époque du Báb, a déclaré Edward Amaya, l’un des cinéastes travaillant sur le projet.
« Lors de l’enregistrement de ces entretiens, nous avons été rejoints par de jeunes amis qui voient maintenant comment inclure ces croyants âgés dans les célébrations du bicentenaire », a expliqué M. Amaya.
Un bahá’í kényan, résidant actuellement à Mombasa et qui, jeune, dirigeait une chorale bahá’íe, enseigne actuellement à des plus jeunes des chants sur la vie et les enseignements du Báb. Un peu plus haut sur la côte à Kilifi, deux résidents plus âgés qui ne peuvent pas assister aux célébrations au centre bahá’í, trop éloigné, ont proposé leur maison pour accueillir les célébrations du bicentenaire.
Dans d’autres pays, les chefs traditionnels ont participé à un dialogue constructif sur l’application des enseignements bahá’ís dans leurs villages. Lors d’une de ces réunions dans la région des Plateaux de la République centrafricaine, les chefs se sont également réunis pour étudier les écrits bahá’ís sur la prière, la vie et la mort ainsi que d’autres sujets. Dans la région du Kasaï occidental, en République démocratique du Congo, les chefs traditionnels, qui s’appuient sur les enseignements bahá’ís pour administrer leurs villages, ont discuté du pouvoir de transformation de la révélation de Bahá’u’lláh.
Des groupes de jeunes adultes se réunissent également pour réfléchir sur leur rôle dans la société actuelle. En Afrique du Sud, plusieurs centaines de jeunes qui se sont mis au service de leurs communautés, se sont réunis ces derniers mois pour étudier et élaborer des plans en vue de contribuer davantage à la vie de leurs sociétés.
« Les jeunes peuvent imaginer eux-mêmes comment servir leur communauté et cette vision devient plus claire », a expliqué Mlingane Poswayo, qui travaille avec un groupe de jeunes de la banlieue de Mamelodi, Pretoria, en Afrique du Sud. Par exemple, les jeunes adultes s’entraident pour faire des choix moraux forts, tandis que certains se lèvent également pour aider des groupes de plus jeunes à étudier et à entreprendre des projets visant à améliorer la vie dans leur communauté.
Plus de 1 000 jeunes gens devraient participer à une série de rassemblements locaux spéciaux le mois prochain dans toute l’Afrique du Sud, a ajouté M. Poswayo.
Les jeunes de Kigali, au Rwanda, se sont également réunis lors d’une soirée hebdomadaire consacrée à la jeunesse pour se préparer au bicentenaire. Ils se sont récemment concentrés sur le développement des compétences de narrateur. « C’est un espace dont les jeunes raffolent », a déclaré Nasim Parsa, qui aide à organiser ces soirées de jeunes. « Ils construisent des amitiés plus étroites et sont inspirés. Lorsque nous lisons au sujet de ces jeunes gens dans l’histoire de la Foi, cela nous aide également à réfléchir à nos vies et à nos choix. »
Des rassemblements stimulants ont également eu lieu pour permettre aux participants de réfléchir à leurs communautés et aux moyens de les servir avec générosité. Dans tout le Cameroun, des centaines de personnes ont assisté à huit conférences de ce type, ce qui a permis aux participants « d’avoir des conversations constructives sur la participation aux préparatifs et aux célébrations du bicentenaire de la naissance du Báb », a expliqué Alidu Wirba, de la communauté bahá’íe du Cameroun.