Le président des Kiribati participe à la convention annuelle bahá’íe
TARAWA SUD, Kiribati — Lors de la séance de clôture de la Convention nationale de la communauté bahá’íe, qui s’est tenue dans une salle de réunion communautaire traditionnelle, le président du pays a salué les participants.
« Alláh’u’Abhá », a déclaré le président Taneti Maamau à plus de 200 participants à la Convention le 28 avril. Le président Maamau s’est réjoui des présentations faites par les jeunes et les enfants et a offert un cadeau, une coutume de la culture aux Karibati lors d’une participation à une réunion communautaire traditionnelle.
La présence du président témoigne des efforts déployés aux Kiribati et dans de nombreuses autres communautés bahá’íes pour discuter avec leurs gouvernements de leur objectif commun d’améliorer la société.
Aux Kiribati, un pays de 33 îles et atolls très éloignés, la communauté bahá’íe a depuis longtemps invité le président à la Convention nationale, une réunion annuelle organisée pour élire l’Assemblée spirituelle nationale du pays et se concerter sur des questions d’importance pour le pays.
Le président Maamau était présent pour la première fois en 2016. L’année dernière, le vice-président et environ 30 autres invités, y compris d’autres responsables gouvernementaux et des chefs traditionnels, étaient présents. Le président, qui se rend souvent aux rassemblements des communautés religieuses du pays, a également participé à la célébration du bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh en octobre 2017 et a adressé un message de félicitations à la Maison universelle de justice (en anglais). Ces interactions reflètent un lien profond, basé sur un désir sincère de travailler à l’amélioration des Kiribati, entre la communauté bahá’íe du pays, son gouvernement et d’autres institutions de la société, a expliqué Angus Morrison, secrétaire de l’Assemblée spirituelle nationale.
Les efforts des bahá’ís sur l’atoll de Tarawa figurent également dans Un cercle grandissant, un film sorti l’année dernière à la demande de la Maison universelle de justice. Ce film montre comment la communauté bahá’íe travaille aux côtés du gouvernement et des écoles pour proposer un programme éducatif inspiré des bahá’ís dans les écoles.
Dans d’autres pays, les bahá’ís discutent également avec leurs gouvernements. Récemment, la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a écrit aux bahá’ís du pays, le 7 mai, pour les encourager à poursuivre leurs efforts de longue date pour promouvoir l’unité raciale en organisant un dialogue annuel entre les jeunes gens.
En outre, au Rwanda, le ministre de la Justice, Johnston Busingye, a écrit, le 10 avril, à la communauté bahá’íe en la félicitant pour son « engagement en faveur de l’établissement de la paix, de l’unité et de la prospérité pour le peuple rwandais, particulièrement en développant des conditions propices à l’émergence de l’unité dans tous les contextes… » C’était en réponse à une lettre adressée par l’Assemblée spirituelle nationale du pays aux autorités nationales exprimant la sympathie de la communauté bahá’íe à l’occasion du 25e anniversaire du génocide visant le peuple tutsi.
Et, plus tôt cette année, en Italie, la communauté bahá’íe a décidé d’écrire au président de son pays après qu’il ait appelé à l’unité et à la coexistence dans un discours largement diffusé à la veille du nouvel an. Cette lettre remerciait le président pour son appel pressant et mettait en lumière certains concepts qui sous-tendent les efforts des bahá’ís italiens travaillant à l’amélioration de la société. Dans sa réponse, le président italien exprimait sa gratitude pour les commentaires de la communauté.