En Australie, diversité et recherche de cohésion sociale
SYDNEY — Le principe bahá’í de consultation est essentiel à la participation aux discours de la société.
Dans le dernier épisode du podcast de Bahá’í World News Service, deux représentants de la communauté bahá’íe d’Australie discutent de ce qu’ils apprennent sur le pouvoir qu’a la consultation de créer une plus grande unité de pensée et d’action dans la société. Ida Walker et Venus Khalessi, du Bureau des affaires extérieures bahá’íes d’Australie, ont représenté la communauté bahá’íe dans l’un des discours les plus pressants de la société australienne : le discours sur la cohésion sociale.
À l’instar de nombreux autres pays, l’Australie est aux prises avec la question de savoir comment favoriser l’harmonie et la cohésion au sein d’une population de plus en plus diversifiée dans sa composition ethnique, religieuse et culturelle. Alors que le gouvernement, les organisations de la société civile et les médias cherchaient à mieux comprendre cette question, le Bureau des affaires extérieures était présent sur la scène nationale dans les espaces sociaux où la cohésion sociale est en cours de discussion.
« Dans ces échanges avec d’autres, nous essayons vraiment de trouver un langage qui puisse aider la conversation à aller dans une direction qui favorise l’unité et nous libère des fausses dichotomies ou des présupposés sur les uns et les autres », explique Mme Walker.
« Nous nous sommes inspirés des principes de la consultation bahá’íe, où la contribution de chacun est la propriété de l’ensemble, pour pouvoir mener une investigation collective sur certaines réalités, afin de pouvoir examiner réellement les moyens de renforcer davantage la cohésion sociale. Nous avons ensuite pu contribuer à un corpus croissant de connaissances au profit de tous les participants », a ajouté Mme Khalessi.