Des dirigeants africains abordent la question de l’éducation et de l’autonomie des enfants
Khartoum, Soudan — Au cours d’un sommet semestriel majeur, des dirigeants africains, préoccupés par l’état des enfants sur le continent, se sont réunis en décembre pour discuter de leurs droits et de leur bien-être.
Des représentants gouvernementaux du Soudan, de l’Angola, du Cameroun et de la Sierra Leone se sont joints aux agences des Nations unies, aux ONG et aux organes de presse lors de la réunion régionale à Khartoum. Parmi ces acteurs figurait le bureau de la Communauté internationale bahá’íe (CIB) d’Addis-Abeba, qui était en mesure d’offrir une perspective spécifique sur le sujet.
« La Communauté internationale bahá’íe n’est évidemment pas là pour décider d’une politique, a déclaré Solomon Belay, le représentant de la CIB. Cependant, notre objectif est de mettre en évidence et d’explorer certains des principes qui sous-tendent la question urgente du bien-être et de la prospérité des enfants. »
Ces principes comprennent la promotion de l’éducation de la petite fille, la préservation de la dignité et de la noblesse de chaque être humain, en soulignant l’importance de l’éducation à la fois spirituelle et matérielle et, en fin de compte, l’unité fondamentale de l’humanité.
Le sommet de décembre a été organisé par le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (CAEDBE). C’est un espace où les dirigeants politiques et gouvernementaux peuvent se réunir et examiner régulièrement le travail des initiatives des Nations unies visant à sauvegarder les droits des enfants. Bien que relativement récent, le bureau régional de la CIB à Addis-Abeba s’est efforcé au cours des dernières années de partager l’expérience grandissante de la communauté bahá’íe mondiale avec la scène africaine.
Le travail des communautés bahá’íes dans toute l’Afrique, qui accordent la priorité à l’éducation morale, spirituelle et intellectuelle des enfants, a alimenté la contribution de la CIB au sommet du CAEDBE, début décembre à Khartoum.
L’importance cruciale de responsabiliser les jeunes, de sauvegarder leur bien-être dans la société et de former une génération socialement engagée était au centre de la contribution bahá’íe à ce sommet.
« Afin de réaliser le plus grand potentiel des enfants et des jeunes, il est impératif que la société se rassemble pour soutenir le développement spirituel et moral des jeunes sur le continent », a déclaré M. Belay.