Le monde est illuminé par l’éclat des célébrations du bicentenaire
CENTRE MONDIAL BAHÁ’Í — Deux cents ans après la naissance de Bahá’u’lláh, d’innombrables communautés aux quatre coins du monde ont honoré sa vision inspirante d’un monde meilleur.
En Iran, la terre où Bahá’u’lláh est né et où sa religion a souffert d’innombrables vagues de persécution, l’un des nombreux gestes simples d’unité est venu d’une famille musulmane qui a offert un gâteau magnifiquement décoré à ses voisins bahá’ís en l’honneur du bicentenaire. Il était particulièrement émouvant de se souvenir que certains membres de cette famille de la génération précédente s’étaient montrés si hostiles à la religion bahá’íe qu’ils allaient jusqu’à refuser de toucher les baha’is, les croyant impurs.
Le 22 octobre, partout en Europe, les rassemblements, grands et petits, ont attiré de nombreux participants. À Paris, dans un appartement jadis honoré par la présence de ʻAbdu’l-Bahá, un petit groupe de dignitaires et de hautes personnalités s’est réuni le matin pour prier. Cet évènement intime venait à la suite d’une série de tables rondes organisées par la communauté bahá’íe sur la cohésion sociale et l’intégration en France.
Un autre aspect significatif de cette période du bicentenaire en France s’est déroulé en Corse. Pour la première fois, une sélection de prières et d’écrits bahá’ís a été traduite en langue corse et publiée dans un livre bilingue en corse et en français. Une prière chantée en langue corse peut être entendue ici.
En Thaïlande, la famille royale était représentée par la princesse Soamsawali lors de la célébration du bicentenaire qui a eu lieu au centre bahá’í de Bangkok. Le programme de la soirée comprenait de la musique, des prières et des danses traditionnelles thaïlandaises. Près de 250 participants étaient présents à ce rassemblement, l’une des nombreuses commémorations organisées dans le pays.
Au Centre d’amitié autochtone de Vancouver, au Canada, plus de 200 participants se sont réunis pour commémorer le bicentenaire avec de la danse et de la musique traditionnelles. Un dignitaire d’une communauté locale des Premières Nations a accueilli l’assemblée par une prière dans sa langue maternelle.
« J’ai prié pour que tous vous reconnaissiez la vérité dans les paroles de Bahá’u’lláh », a-t-il déclaré à l’auditoire par la suite.
Les bahá’ís ont parfois été étonnés par le nombre de leurs amis et voisins qui souhaitaient participer aux célébrations. Dans l’Ohio, une communauté de seulement dix bahá’ís a reçu 150 invités lors d’un dîner officiel qu’ils ont organisé le 21 octobre.
Partout sur le continent africain, les communautés ont célébré ce bicentenaire, se réunissant dans des maisons pour prier, se rassemblant dans les rues pour des défilés et organisant des commémorations qui atteignaient des milliers de personnes. Ces festivités étaient animées par un esprit joyeux, certaines comportant du chant, des percutions ou de la danse.
Le film Lumière du monde a continué à être projeté tout au long du week-end dans des salons, des cinémas, des stades et sous des tentes.
Dans les maisons d’adoration bahá’íes du monde entier, des milliers de personnes se sont rassemblées tout au long du week-end pour des célébrations. Une émission du programme de dévotion le plus récent au temple de Wilmette a été diffusée en direct et peut être vue sur le site officiel du bicentenaire.